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ATELIER DU 4 AVRIL 2019

5 Avril 2019 , Rédigé par Blouk Publié dans #Vie d'Atelier

Un vent du Nord particulièrement froid nous fit nous resserrer autour de la table. Pour la consigne de Marie, il avait fallu apporter des livres et chacun le sien devant lui dicta titre et auteur : il y avait « La Révolte à deux sous » de Bernard Clavel, « Sur le pont de la Drina » d’Ivo Andric, « La Ballade de l’impossible » d’Haruki Murakani, « La Rage de l’expression » de Francis Ponge, « La Femme sur la plage avec un chien » de William Boyd, « Eldorado » de Laurent Gaudé, « La Vie dans les plis » d’Henri Michaux et « Lapin de lune » d’Alain Gerber. Nous devions choisir une phrase d’un livre comme incipit et démarrer un texte, et utiliser les noms des personnages ou des auteurs pour les éventuels dialogues.

Renée qui devait partir au théâtre plus tôt, lut sa partition la première : il y était question d’un personnage atteint par la rumeur dans les environs de la Drina (Bosnie). Annie suivit avec un texte autour de la Ballade de l’Impossible.

Bernard T. n’avait rien eu à dire sur l’oiseau de Prévert et de Francis Ponge, mais il s’était jeté dans un « Mea Culpa » bientôt sur le blog.

Marie-France avait raconté une histoire autour du nom d’un pub anglais « La Fichue Tortue ».

Marie faisait fuir deux complices, Maria et Ivo, sur une goélette par une nuit sans lune.

Jean-Marie avait utilisé tous les titres des livres ainsi que les noms pour bâtir un texte applaudi par Nathalie mais aimablement critiqué par Sandra et Marie-France. Il dut le relire.

Sandra avait utilisé le même procédé pour sa dispute entre les personnages, Vanessa, Laurent, Henri, Gerber, Ivo et William.
Nathalie imaginait un couple d’hommes qui, en se promenant sur une plage, découvrait une femme et la sortait de la mer, alertés par un chien. L’un prévenait les pompiers, l’autre amadouait le chien qu’il conserverait et baptiserait « Help ».

Le vent s’était renforcé, Bernard T. attendit son carrosse en claquant des dents et en jurant que la prochaine fois, il ferait fi des commérages et mettrait sa doudoune rembourrée.

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