ATELIER DU 21 NOVEMBRE 2019

A l’atelier ce soir, nous étions six petites lumières portant haut et fort le flambeau de la culture manuscrite, dirigés par la main de maître de Nathalie. Sa contrainte portait sur la « Paramnésie » ou « sentiment fugace de déjà vu, voire de déjà vécu d’une situation. Cela vous est-il familier ? Si ce n’est vous, votre héros, lui, nous régalera de ses aventures ! »

Le décor s’était enrichi d’une fontaine à vin rosé Roche-Mazet, de chips et de crêpes au basilic. Marie-France nous régala l’esprit avec sa pâtisserie aux pommes décortiquée par le menu puis Marie et Bernard allèrent se nicher ailleurs pour écrire dans un semblant de solitude, tels deux oiseaux fuyant le groupe ( ? )

Vers 19 heures, chacune avait fini son historiette, il était temps de lire. Nathalie se plia à la lecture avec un couple d’amoureux au restaurant, Jean et Camille, celle-ci se rappelait avoir vécu un accident au sortir de table en compagnie d’autres amis. Elle en demandait la confirmation à l’aubergiste.

Sandra avait conté une histoire bien plus fantastique : elle avait fait un cauchemar, rêvant d’avoir raté le Capés bien avant de recevoir la confirmation du résultat. Mais elle retrouvait la place exacte d’un minitel dans un lieu où elle n’avait jamais mis les pieds.

Michèle avait créé un dialogue sur la paramnésie entre deux personnes. 

Bernard T. était complètement hors sujet tant sa hâte était grande d’accommoder à sa sauce un documentaire vu la veille.

Marie-France avait décrit un papé très rationnel à qui il arrivait d’avoir déjà vécu un événement. Marie avait attendu l’inspiration en vain, celle-ci n’avait pas voulu naître, flûte !

Nous avons retrouvé les pavés ornementés de petits cailloux humides du village, certains contents de pouvoir retrouver leur famille, d’autres satisfaits de choisir une bonne « minestra », soupe italienne parfumée qui réchaufferait bien leur corps et leur cœur.