LA VIE EXTRAORDINAIRE DE BLOUK

Vendredi suivant

Le ciel est bleu, quelques muages, le vent tiède souffle assez fort. J’imagine que quelques touristes marchent sur la plage, image tentante. Oui… mais nous, après le kiné, faut attendre encore l’infirmière à 11h00.
Hier soir, je m’étais endormi sur le canapé quand l’alerte au feu s’est mise à rugir, pardi ! A la cuisine j’avais laissé le four et la quiche lorraine était en train de fumer comme un feu de cheminée ! Sapristi, je l’avais oubliée ! J’ai foncé dans le couloir, dévissé le schmilblick, enlevé la pile, ouf, le bouzin s’est arrêté à temps, déjà mon épouse me passait un savon que je n’écoutais qu’à moitié car quand je dors, je dors !
Je retourne au lit et à 1H06, le machin recommence à gueuler comme un âne ! J’avais rêvé que j’avais enlevé la pile, il a fallut que je me lève au galop, que je dévisse la sale bête qui nous mordait les oreilles, que je la jette loin de nous au figuré, et bien réveillé je me suis re-fourré au lit pour plonger dans des rêves absurdes, sorte de western où trois frères travaillaient dans une mine où tous les sacs d’or avaient été volés, et l’un des frères était accusé par les autres… Finalement ce n’était pas si absurde que cela, en y réfléchissant bien.