Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

REFLEXION FAITE...

18 Mai 2021 , Rédigé par Renée Publié dans #Vie d'Atelier

Bien sûr que oui, se contenter est péjoratif ! Certes, se plaindre de se que l’on voudrait avoir est improductif, exaspérant pour l’entourage, révélateur d’un tempérament envieux et insatisfait. Mais se contenter de ce que l’on a interdit le projet, l’élan, l’amélioration pour soi et pour les autres. Et se contenter de ce que l’on est, c’est se complaire dans son confort, alors qu’il est souhaitable de grandir, de s’ouvrir aux autres, de devenir meilleur, plus bienveillant.

Manquerais-je de savoir-vivre parce que j’attends que demain soit plus beau qu’aujourd’hui, plus encore que hier ? Oui, si ce souhait ne concerne que mon seul individu. Non, si je l’étends au monde qui m’entoure, et le monde auquel je pense, ce sont d’abord les êtres humains, ceux d’ici et de là-bas, en Occident et en Afrique, ceux d’en haut - puissent-ils être modestes - et ceux d’en bas - puissent-ils mieux être - ma famille proche et mes lointains amis, les gens de quelque part et ceux de nulle part, les très jeunes - réservons-leur une place - et les bancals - regardons-les -, les sots - il y en a – et les brillants – il y en a aussi -.

Je peux étendre mon souci du mieux au monde animal et accepter de limiter ma consommation de viande et de poisson, sans doute devrais- je même m’en passer ; et pour cela il ne faut pas me contenter de ce que j’ai actuellement mais tendre vers un mode de vie autre. Je pourrais aussi ne plus sourire de celui qui ne porte plus ni chaussures ni ceinture de cuir !

Plus facilement qu’avec le monde animal, je peux être « poli », selon le mot de Kersauson avec le végétal. Planter un arbre, choisir son essence m’occuper de sa croissance, c’est ne pas me contenter de ce que m’offre la nature. Applaudir silencieusement le bleuet qui a reconquis les champs et ne surtout pas le cueillir, c’est l’approuver dans sa tension vers l’avenir. Et que dire de la violette qui avait disparu des talus et parce qu’elle ne s’est pas contentée du présent réapparaît et repeuple les chemins !

Réflexion faite (sans doute embarrassée), je n’ai pas envie de me contenter du présent et d’aujourd’hui ! 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article