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Retour à nos Moutons

23 Avril 2013 , Rédigé par Blouk Publié dans #Musique

« Carmen » est un opéra-comique (avec dialogues parlés sans musique), livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy (cousin de l’épouse de Bizet) d’après la nouvelle de Prosper Mérimée (1845).

C’est l’histoire en quatre actes d’un amour tragique entre un soldat espagnol (Don José) et une femme fatale (la gitane Carmen). Elle le provoque et Don José hésite d’abord entre son devoir de soldat et sa passion pour elle, il finit par déserter et la suit chez les contrebandiers.

Leur amour n’est pas de tout repos, les disputes sont le lot quotidien de ces amants terribles. A l’Acte III, Carmen découvre que les cartes lui prédisent la mort ainsi qu’à son amant. Don José la prévient… Mais la belle s’est amourachée du toréador Escamillo et son amant la poignarde.

Musique agréable à écouter, allègre et très dansante, également émouvante parfois, les péripéties s’enchaînent avec beaucoup de naturel et sans aucune invraisemblance. Les quatre actes comportent une série d’airs qui sont tellement célèbres qu’il est presque impossible de les différencier, le chœur des enfants, puis le chœur « la cloche a sonné », « L’amour est un oiseau rebelle », la chanson de Don José « Ma mère, je la vois », puis la séguedille de Carmen « Près des remparts de Séville », le chœur « Quant au douanier », le chœur « Voici le quadrille », le célèbre « Toréador, prends garde » à l’acte IV…

Je vis et enregistrai l’opéra (sur Mezzo ou Arte) sur une cassette. Dans le rôle titre, la cantatrice Maria Ewing me fit un certain effet, brune, charismatique, une voix de métal, elle était LE rôle. Je regrette cette version, une des plus dramatiques que j’ai vue, et dont les interprètes étaient véritablement en état de grâce. Je n’ai pas oublié cette cantatrice, par contre je ne sais plus qui était son Don José, et bien sûr, il n’existe aucun DVD avec les étoiles de mes souvenirs.

J’ai acheté une version moderne (Decca) rassemblant Anna Caterina Antonacci et Jonas Kaufmann (très bon ténor actuel). L’Orchestre du Royal Opera House est dirigé par Antonio Pappano. Bonne version, mais sans plus.

Sur le site d’Amazon, certaines critiques sont dithyrambiques mais concernant une œuvre aussi célèbre et aussi filmée que celle-ci – notamment par le réalisateur Francesco Rosi avec J. Migenes-Johnson -, elles ne prouvent pas grand chose et j’attends mieux de la version de Maria Ewing à Covent Garden en 1991 que j’ai commandée et que l’on peut voir sur YouTube :

 http://www.youtube.com/watch?v=ecag6-Grgj8

(à suivre)

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