ATELIER DU 14 FEVRIER 2019

Cet atelier vit le retour de Charlotte que nous avions cru perdue corps et biens et que nous découvrîmes avec affection, fraîche comme une rose. Elle avait apporté une bouteille de vin et Annie une de rosé, nous ne manquerions pas de boissons, glaçons et chips pour accompagner.

Sandra nous confia sa consigne d’avril assez complexe consistant en un portrait à lire éventuellement en septembre prochain. Puis Marie-France nous proposa la sienne qui, fête des amoureux aidant, portait sur la coutume de la Saint-Valentin dont elle nous lut les diverses origines trouvées dans Wipikédia. Elle nous demanda d’écrire sur ce thème et bientôt chacun s’activait sur le papier. 

Marie-France avait conté l’histoire de Sylvain et de Perette qui s’attachait les services d’un gamin complaisant afin de passer le temps en compagnie de son amoureux sans crainte d’être prise en défaut, mais le malheureux enfant (Valentin) qui n’était pas un saint finissait par prendre une raclée.

Charlotte nous lut deux de ses anciens textes, dont un sur la mer qui « ne pense qu’à elle ». Marie avait commencé l’histoire de Valentin qui arrivait de la mer. Coïncidence ?

Sandra avait bâti tout un dialogue entre un bègue (Julien) qui lui demandait de s’habiller en rouge pour la fête du lendemain, or elle détestait cette fête et venait accompagnée de son amant Eric.

Nathalie devait aller au restaurant avec son mari Paul. Elle expliquait à sa fillette l’origine de la Saint-Valentin.

Jean-Marie avait écrit l’histoire d’un jeune chapardeur d’œufs, aimable et apprécié de tous dont l’élue de cœur Amandine mourait, ce qui forçait le jeune homme à choisir la vie d’ermite.

Annie avait créé un Valentino italien qui découvrait une Lucia dans une cabane. Il lui fabriquait un tapis volant et ils s’enfuyaient tous deux pour échapper à la police le 14 février 50.

Renée avait inventé un Valentino della Capella, vénitien, amant d’une belle qui s’appelait Juliette (comme par hasard), il prenait le pseudonyme « Roméo ».

Michèle avait écrit le même début que Nathalie, coïncidence réelle, sa Valentine désespérait de ne pas trouver l’amour. Ses parents l’envoyaient à Londres où un jeune homme la bousculait un 14 février, il s’appelait Valentin.

Jutta nous a raconté les aventures de ses « chauds-doudoux » qui aimaient les câlins. Quant à Bernard T. qui avait écrit une histoire sans queue ni tête, il dut attendre jusqu’à 20h05 que sa Valentine vienne le chercher.