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On ne rigolait pas toujours, au XIXème siècle !

2 Octobre 2012 , Rédigé par Blouk Publié dans #Musique

Finalement je l'ai commandé cet opus 73 de Schumann. - Mort Schumann ? Non, pas celui-ci, l'autre, le compositeur allemand, celui dont la vie s’est achevée dans un asile après une tentative de suicide dont nous ne connaîtrons pas les raisons (pour le moment), et dont l'épouse, Clara, inspirait de forts sentiments à Brahms. Y a-t-il eu une histoire de sexe entre eux ? Difficile à savoir.

J'ai lu la bio de Brahms, qui reste vague sur le sujet, mais pas celle de Schumann parce que ce dernier était assez mal vu dans ma famille… Pourquoi ? Mystère. Pas eu le temps de poser la question. Pourtant, les œuvres pianistiques de ce compositeur romantique sont d’une délicatesse exquise.

Robert Schumann n’a pas eu une vie très drôle : il était l’élève du père de Clara, Friedrich Wieck, célèbre prof de piano ; celui-ci élevait sa fille, pianiste prodige, en espérant faire d'elle une excellente interprète qui, en se produisant en public, pourrait subvenir aux besoins de son paternel vieillissant. Mais voilà que le jeune Schumann devient amoureux de Clara, et elle aussi de lui, bien sûr. Et le papa de Clara d'entrer dans une forte colère ! Et les musicologues de le soupçonner de cet interdit puissant qui se nomme les pensées incestueuses !

Le père ne donna pas de sitôt son autorisation de mariage... Il fallut une séparation forcée d’une douzaine d’années, et surtout un procès pour que Clara puisse épouser Robert en 1840.

Quelle histoire !

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