Viva Verdi !

C’est décidé ! Le mois prochain, je commande les opéras de Verdi que je n’ai pas. Tous ? Non, pas tous. Il y en a encore quelques uns, je vais me contenter de « Luisa Miller » et des « Vêpres siciliennes ». Me manqueront encore « Attila », « Giovanna d’Arco », « I Lombardi alla prima crociata », « La Bataille de Legnano » et sans doute quelques uns de plus, car l’ami Giuseppe (né en 1813) était un compositeur fécond. Il avait sans doute besoin de sous pour améliorer encore et toujours sa propriété de Sant’Agata dans laquelle lui et sa compagne, la soprano Giuseppina Strepponi, vivaient pratiquement en autarcie.

Sa biographie chez Fayard est bien complète, écrite par Mary Jane Phillips-Matz, cela a été un grand plaisir de la lire ; il me manque encore le Guide de ses opéras.

J’aime beaucoup Verdi, son portrait orne les murs de mon bureau. Il n’est pas seul d’ailleurs, l’accompagnent Maria Callas, Maurice Ravel, Maria-Cristina Kiehr, Ann Sofie von Otter, mais aussi le violoncelliste russe Rostropovitch, l’avez-vous entendu dans les Suites pour violoncelle de Jean-Sébastien ? C’est quelque chose, croyez-moi ! J’aime beaucoup écouter ce disque en été, sous le ciel bleu pur et tuant du ciel, ou même en hiver avec cet air froid de chez nous qui coupe les oreilles et les fait s’assembler en un tas de petites feuilles mortes. C’est alors que l’on se demande comment la musique peut encore nous parvenir à travers des pavillons glacés…