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ATELIER DU 7 FEVRIER 2019

8 Février 2019 , Rédigé par Blouk

La réunion commença avec des communications de la secrétaire puis Jutta proposa une journée d’écriture en plein air avec restaurant à midi et retour pour la lecture avec le café. Puis nous fut proposée une éventuelle soirée en juin à la médiathèque, sans la contribution de l’Ecole de Musique, ayant pour thème l’Europe ou bien un autre, à réfléchir.

La consigne de Jutta portait sur le jardin idéal « botanique, potager, médicinal, d’agrément, de repos, secret, public, d’hiver, japonais, à la française/à l’italienne, collectif, partagé, médiéval, sauvage, suspendu…. Etc. » au choix. 

Jutta démonta le jardin comme un objet avec expressions particulières, son jardin de rêve était semé de graines de vie et de graines de plume.

Bernard T. s’était perdu dans le labyrinthe de sa véranda.
Marie-France avait la main verte, elle décrivait le Jardin des Plantes de Montpellier, le sycomore, les basilics, l’arbre aux vœux, l’arbre Osage, l’ombre statufiée et tutélaire de Rabelais de ce jardin « que l’on ne peut s’approprier que par les sens. »

Jean-Marie avait bâti un texte poétique autour du jardin suspendu, il se balancerait à ces câbles venus du ciel, cherchant le point mystérieux de leur ancrage.

Sandra voyait les fleurs comme des danseuses orientales, un pont de style japonais (plutôt vert), une mare et des nénuphars, elle invoquait le Giverny de Claude Monet, un trio de saules pleureurs, une balançoire, des oiseaux, des lianes feuillues… « Tout est là. »

Marie et le jardin africain, jardin partagé où poussent les oignons, nécessaires à la bouillie de mil quotidienne avec parfois du poisson séché.

Nathalie et le souvenir du jardin de son grand-père dans le bordelais, près de Margaux, quand elle avait dix ans : le jardin de la nostalgie.

Renée, son jardin de rêve existe au musée de Cluny : une salle en demi cercle à laquelle on accède en descendant trois marches pour admirer les six tapisseries de La Dame à la Licorne.

Pour Michèle, son jardin d’agrément et de repos pourrait être suspendu à des nuages. Là elle se balancerait grâce au vent et accepterait les chatouilles du soleil.

Ainsi neuf jardins extraordinaires se créaient dans la nuit de Pérols.

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