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L'Essentiel de Verdi

28 Décembre 2012 , Rédigé par Blouk Publié dans #Musique

Giuseppe Verdi est né en 1813 dans le hameau de Roncole près de Bussetto. Je me suis promis d’aller un jour visiter la maison où il a vécu… Sa biographie par Mary Jane Phillips-Matz est une des plus documentées (892 pages sans les notes !) chez Fayard, mais il me manque encore le « Guide » de ses Opéras  aux mêmes éditions.

En attendant, ce mois-ci dans Diapason, il y a un article assez complet sur le compositeur, qui retrace les grandes lignes de sa carrière, donne par décennie les interprètes les plus fameux, et la liste des œuvres ainsi que leurs dates de création. De plus, en fin d’article sont répertoriées les références des disques et des œuvres les plus remarquablement interprétées. Et je me suis aperçu que je n’avais que 12 opéras et le Requiem, il me manque une quinzaine d’œuvres que j’achèterai progressivement parce que j’aime beaucoup le style héroïque, romantique et exaltant de sa musique.

Verdi a eu une longue vie, il est mort à 87 ans (27 janvier 1901) après avoir composé une trentaine d’opéras, des pièces sacrées, un Requiem très dramatique… Ses funérailles qu’il avait voulu très simples, bloquèrent néanmoins la ville de Milan où deux cent mille personnes étaient assemblées. Tous ses amis étaient présents, mais aussi les compositeurs de l’époque (Puccini, Mascagni, Leoncavallo, Giordano…), des personnalités, des sénateurs, des officiers de cavalerie et un détachement d’une Garde d’honneur accompagnaient le cortège. Beaucoup de personnes dans la foule pleuraient sur son passage. Son cercueil fut placé dans le caveau familial où reposait déjà sa seconde épouse, la cantatrice Giuseppina Strepponi.

Une deuxième cérémonie eut lieu le 27 février suivant, décrété jour de Deuil national, les drapeaux furent mis en berne, des draperies funèbres ornèrent les murs pendant toute la semaine. Le compositeur était « l’une des expressions du génie national, notre gloire la plus brillante, la plus pure et la plus aimée …/… Verdi était l’apôtre, l’expression fidèle du désir d’unité nationale. »

(Source : Biographie, p. 889)

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