Souvenirs... de Debussy

Parfois, j’en ai assez de fixer l’écran du micro, si ! Si, je vous assure ! Et je ne suis pas en peine de me trouver des occupations. D’abord, bien sûr la lecture. J’avais fini « Picasso » en quelques heures, puis je me ruais sur la bio de « Debussy » par François Lesure (Fayard) que je venais de recevoir. Je la lus en une semaine, chaque matin, je me régalai des événements dans la société des années 1895 à 1918 (date de son décès, cancer du rectum, pas très glorieux).

Debussy obtint le second Prix de Rome en 1883, puis le premier Prix en 1884. Il partit donc en 1885 faire ses deux années « obligées », n’en tira guère de plaisir d’après ce bouquin où, à la Villa Médicis, il est décrit par les autres artistes comme un homme taciturne.

C’était son deuxième séjour en Italie, il y avait déjà séjourné auparavant, en tant que précepteur des enfants de Nadejda von Meck, la veuve richissime d’un baron russe, femme excentrique (elle versait une pension à Tchaïkovski), qui lui fit découvrir Florence où ils séjournèrent quelques mois, Rome, Venise, Interlaken en Suisse, Arcachon, Vienne, Moscou où elle avait une propriété…

Les amitiés de Debussy sont rares et durent peu, ami de peintres et d’écrivains (Pierre Louys), de musiciens (Erik Satie)… avec lesquels le compositeur finit par se brouiller, non pas parce qu’il avait un sale caractère mais pour des raisons mal connues.

Le samedi 4 septembre, j’avais reçu le bluray « La Traviata » (Verdi) des éditions Arthaùs, j’ai regardé cet opéra l’aprm, avec Angéla Gheorgiu (dommage, le jeune premier est un peu ventru, il doit être gourmand…), me régalant aussi des bonus qui comportent plus de 70 extraits d’autres opéras, notamment l’œuvre de Debussy « Pelléas & Mélisande » que j’ai acheté avec Natalie Dessay et que je n’ai pas encore vue… Parce que toujours quelque chose (plutôt quelqu’un, quelqu’une) s’oppose à ce que je regarde précisément ce DVD.